Le terme D.O signifie « Diplômé en Ostéopathie ».
Ce diplôme est national. Les praticiens ayant obtenu ce diplôme ont une formation de 6 ans (avant 2007) et de 5 ans (après 2007) d’Ostéopathie Exclusive.
Ce diplôme offre toutes les garanties de professionnalisme, d’éthique, de déontologie et de sécurité pour les patients.

Une manipulation correspond à la mobilisation d’une surface articulaire, d’un tissu dans une amplitude physiologique.
La manipulation va permettre de rétablir les possibilités de mouvements (flexion, extension, rotation, inclinaison, translation, abduction, adduction).
Il existe plusieurs types de manipulations :
• Les techniques ostéopathiques structurelles qui sont des techniques directes entraînant un possible craquement (libération de gaz carbonique) au niveau de l’articulation. Ce sont des manipulations de faible amplitude et de haute vélocité, nécessitant ainsi une force minimale (ce que l’on appelle un thrust). Son application permet un étirement de la capsule articulaire et des ligaments de l’articulation conduisant à un relâchement réflexe sur l’étage travaillé.
• Les techniques ostéopathiques articulaires sont des techniques directes utilisant des mouvements rythmés alternatifs de poussée et de relâchement sur l’articulation, avec une faible amplitude. Elles permettent d’amener l’articulation sur un paramètre qui est limité dans l’espace.
• Les techniques ostéopathiques fonctionnelles sont des techniques indirectes ou directes sur les tissus appliquées avec l’aide du patient par une contraction musculaires, par la respiration qui permet un état de relâchement suffisant pour atteindre la correction spontanée de la dysfonction.
• Les techniques crâniennes qui permettent le relâchement entre différents os du crâne (au niveau des sutures) ainsi que des membranes allant du crâne au sacrum.
• Les techniques viscérales sont des techniques qui permettent de libérer le mouvement des différents organes soumis à l’influence de la pression diaphragmatique, afin d’améliorer leur fonction.
• D’autres techniques sont utilisées par les ostéopathes comme : les pompages, les tractions dans l’axe, les techniques musculaires, les techniques myotensives (Mitchell), les techniques tissulaires, les techniques émotionnelles…
Votre ostéopathe, grâce à sa formation de plus de 5000h, est apte à déterminer ce qui vous conviendra le mieux en termes de techniques, mais vous avez également le droit de demander à ne pas utiliser une technique qui fait craquer…C’est avant tout votre corps…

L’ostéopathe va chercher la cause de ce phénomène, il réduira les contraintes apportées sur ces articulations. Et donc ainsi diminuer la douleur et limiter le phénomène de dégénérescence.

La Sécurité sociale ne rembourse pas les actes liés à l’ostéopathie. Un bon nombre de mutuelles prennent en charge les actes d’Ostéopathie.
Il vous suffit de vous informer auprès de votre mutuelle si elle accepte de rembourser tout ou une partie des soins. L’ostéopathe vous donnera ainsi une facture.

Une séance d’ostéopathie n’est pas anodine, nous agissons sur le corps. Votre corps est dans un mauvais équilibre… puisque vous avez mal.
Le fait d’agir sur votre corps créé des réactions qui sont nécessaires et qui peuvent se faire sentir dans les 24 à 48 heures qui suivent une séance.
Ces réactions sont de différents types : « état grippal », fatigue, crampes, douleurs, courbatures, impression de « planer un peu » Elles sont normales et vont précéder l’amélioration.
Dans les 2 à 3 jours qui suivent une séance d’Ostéopathie, il est conseillé d’éviter le sport et de ne pas faire trop de kilomètres en voiture.

Dès la première semaine. Il est intéressant d’emmener son bébé après l’accouchement pour vérifier que toutes les structures (crâne surtout) sont mobiles.

Non, un ostéopathe DO se doit de maîtriser autant le travail des fascias, des os du crâne et le traitement des viscères.
Ensuite, comme tout à chacun, il peut se spécialiser non pas dans une technique, mais dans une orientation thérapeutique comme les sportifs, les enfants, les femmes enceintes…

Contrairement à l’idée reçue, le craquement articulaire ne « remet pas en place » l’articulation mais cela permet de lui redonner de la mobilité.
Le craquement n’est en aucun cas un signe de réussite ni de dangerosité de la manipulation. Il existe d’autres techniques beaucoup plus douces pour parvenir au même résultat.
Le « cracking » n’est pas indiqué chez tous les patients, et c’est l’ostéopathe qui juge nécessaire ou non d’utiliser cette technique. Elle n’est pas systématique.

Il est préférable de patienter 48h à 72h après la séance pour que votre corps puisse  intégrer  et s’adapter à ce nouvel équilibre.